Peu avant sa mort, mon grand-père écrivait: «Qu’importe si parfois l’un de nous disparaît, dans un bruit de tonnerre et de fumée âcre. C’est la loi de la vie, le chapelet magique, chaque grain chasse l’autre en la ronde infernale de la vie, de la mort et de l’éternité».
Forever and (n)ever questionne notre rapport à l’éphémère. La vie, l’amour, les grandes promesses, les chûtes, l’attente, la routine. En finalité, la peur viscérale de ne plus vivre, et celle de ne pas avoir vécu, qui génèrent un cri silencieux, un désir irrationnel d’éternité.
10 décembre 2016
Orianne Olive, Photo