Le point de départ. La rue. L’errance. Ligne imaginaire.
La terre qui est en lui cette terre qu’il connaît si peu, par bribes, instants, nostalgie.
Des lignes qu’il faut tracer sans cesse, défaire, couper, ne garder que celles qui transportent.
Comme ici ces images à contre-plongée…
Des lignes qu’il faut tirer, éviter, parcourir, inventer.
Vision réelle ou imaginaire.
Des lignes qui se relient et puis non. Pas de départ, pas d’arrivée non plus.
Juste un chemin, une voie qu’il faut saisir. Juste là haut, sans attaches.
Ces lignes se séparent, d’image en image ne sont qu’illusion d’entrelacement.
Ces lignes essaient d’atteindre le ciel.
Le paysage graphique révèle une lumière sculptée, l’arête du mur définit le sens de l’image.
La ligne guide alors le regard du concret vers l’imaginaire, et donne à voir un monde onirique où tout se lie.
Un fil d’Ariane comme structure d’un rêve d’infini, de continuité.
Et si la ligne sortait du cadre ? Devenait autonome ? Créant son propre paysage et apportant un autre récit à l’histoire…
7 novembre 2017
Photo, Soomia Tara